Les structures végétales

 

Les structures végétales couvrant le territoire communal sont constituées par les éléments suivants :

  • Le maillage régulier de la trame bocagère, composée de talus plantés d’arbres, couvrant la plus grande partie du territoire communal,
  • Le parc à l’anglaise du château de Martinvast interrompant par son tracé sinueux l’orthogonalité régulière de la trame bocagère,
  • Une végétation semi-aquatique accompagnant les méandres de la Divette et de ses affluents caractérisant les vallées et les vallons,
  • Les bois éparpillés sur le territoire densifiant ponctuellement le maillage de la trame bocagère,
  • Des allées boisées rectilignes ou sinueuses soulignant la trame bocagère par le doublement des talus plantés d’arbres.

Le bocage

 

La trame du bocage composée de haies et de talus plantés d’arbres clôturant des parcelles de prairie et de quelques pommeraies caractérise le paysage communal par son découpage régulier.
Outre les avantages techniques que présente le bocage pour l’agriculture de part son rôle de brise-vent et de maintien anti-érosif des terres, le bocage conjugué aux vallonnements du relief présente un dispositif de cadrages visuels variés sur la campagne et le ciel normand.
La trame du bocage dissimule le bâti traditionnel qui n’émerge que très ponctuellement de cette trame végétale.
Les haies et les talus plantés d’arbres sont constitués d’essences à feuilles caduques, principalement de noisetiers, de prunelliers et de hêtres, ces essences d’arbres à feuilles caduques marquent le passage des saisons et rythment ainsi le paysage communal. A l’opposé les clôtures végétales des lotissements d’habitations récents sont constituées d’essences à feuilles persistantes, type tuya ou sapinette. 

 

Le parc du château de Martinvast

 

La remarquable composition paysagère du parc du château de Martinvast oppose en tout point sa vision artistique du paysage local à la vision rationaliste du bocage agricole. Ces deux mises en œuvre du paysage, confrontent l’une à l’autre des interprétations exemplaires et complémentaires des potentialités paysagères locales, l’une établie sur des critères artistiques et sensibles, l’autre sur des critères économiques et écologiques
Le tracé du parc à l’anglaise, adapté à la topographie du site, oppose son tracé sinueux à l’orthogonalité du tracé du bocage.
Les prairies du parc du château sont de tailles beaucoup plus grandes que les tailles des parcelles du bocage, comme les prairies du bocage, elles mettent en valeurs de grands arbres isolés en partie centrale.
Les étangs du parc retiennent le cours du ruisseau de Martinvast s’écoulant vers la Divette, ces étangs forment de véritables miroirs dans lesquels se reflète le ciel changeant de Normandie, les étangs mettent en relation le ciel et la terre.
Le jardin réservé comporte des massifs de rhododendrons géants poussant à l’abri de conifères et de palmiers ainsi que de nombreux arbustes à fleurs.
Les bois du parc délimitent par leur densité l’espace des prairies, ils organisent également une grande perspective visuelle orientée du nord au sud et offrant depuis le château un point de vue vers le couchant en direction d’un obélisque disposé sur un point haut en limite de la commune voisine d’Hardinvast.

Les bois


Outre les bois du parc du château, des bois de petites surfaces ponctuent le parcellaire du bocage dans des secteurs où la topographie présente une forte déclivité. Ces bois dispersés sur le territoire communal densifient ponctuellement la trame du bocage, situés principalement sur les faces nord des versants, ces bois marquent la silhouette du paysage communal. 

Les allées boisées

 

Un double alignement d’arbres borde la voie rectiligne d’accès au bois du Mont du Roc depuis la départementale 650. Cet alignement d’arbres principalement situé sur la commune voisine de Sideville est prolongé sur l’autre rive de la départementale 650 par une double haie sinueuse abritant un chemin creux menant vers le centre bourg de Martinvast.